19 février 2009

Les moutons de Marie

Dessine-moi un mouton.....disait le Petit PrinceEt Marie fit mieux ............ses moutons, elle les a rendus presque vivants !

13 février 2009

Tous derrière.... et lui devant !

Mon Valentin à moi !Pour ceux qui me connaissent bien, ils ne seront pas surpris que je pense à lui, puisque c'est le 14 février 1974 que naissait  en Vendée un petit poulain que j'ai adoré et qui est devenu un immense champion. Je vous parle d'Idéal du Gazeau.........

Zezette rend une énième visite au crack dans son paddock (ici, il a 21 ans)Pour les plus courageux, voici un peu de lecture en prime...........

Idéal du Gazeau ...................balzanes trois, balzanes de rois

Extrait du journal "l'Express" du 25 / 01 / 2001 - article signé par Homéric (merci à Kiki pour les infos)

Triple champion du monde aux Etats-Unis, le "riquiqui" Idéal du Gazeau, dit «P'tit Bonhomme», fut le plus populaire des trotteurs. C'est Eugène Lefèvre qui découvrit ce poulain aux origines obscures. Agissant pour le compte de cinq commerçants de Saint-Jean-le-Thomas (Manche), associés dans une écurie, il l'obtint pour 15 000 francs. Eugène Lefèvre, Gégène pour les turfistes, entraînait leurs modestes chevaux. C'était sa chance, à Gégène, un gars simple, fraternel, bosseur et doux. Car si petit fût-il, Idéal démontra une vélocité hors du commun. Les assidus de Vincennes s'entichèrent à leur tour de ce «poney» qui aurait pu, s'il n'avait pas été habillé d'un protège-nuque et de bandages bleus, être noyé dans les pelotons tant il toisait bas. Dès qu'il s'extirpait du touffu des crinières, les pupilles s'étoilaient et la foule, électrisée par la chair de poule, hurlait son bonheur car le diablotin noir comme pétrole était pourvu d'un jeu de jambes inimitable. Il remontait ses rivaux à la vitesse de l'éclair et, plein de morgue, s'installait en tête des géants, les enfumant de ses battues aériennes.

Les plus blasés succombèrent au charme de ce roturier, chic cheval toujours joyeux et élégant. Cabotin, souple tel un chat, il allait l'œil coquin, après chacune de ses victoires, prendre un bain de foule. Idole rêvée à la bouille craquante. Rien à voir avec un Ourasi méprisant, une Roquépine diva, un Bellino II stallonisé. Lui, pas bégueule pour un sou, aimait la fête qu'il suscitait, les enfants, les papys, et cela n'avait rien à voir avec les sucreries que cette catégorie de fans a souvent au fond des poches. En son domaine de Saint-Jean-le-Thomas, il recevait sans façon des bus entiers de Scandinaves ou d'écoliers. Il se prêtait au jeu de la célébrité, ce qui dégarnissait parfois sa crinière porte-bonheur et prolongeait les séances d'entraînement sur la plage, le Mont-Saint-Michel en toile de fond, photo-souvenir obligée. A l'heure de ses siestes, ses adeptes rendaient visite au boucher, à la cafetière, au grainetier et aux deux éleveurs de volailles, copropriétaires du chouchou national, plus riches de près de 2 milliards de francs (anciens !).

Vint le moment de penser à sa future carrière d'étalon. Or, après un an de prospection, les cinq amis s'aperçurent que les grands éleveurs français - lobby d'une vingtaine de personnes - n'avaient pas l'intention de fiancer leurs poulinières à Idéal. Réponses des intéressés : pedigree nul; trop bas du garrot; aucun espoir de voir ses qualités resurgir dans ses produits. Après avoir été humiliés sur la piste, c'était au tour des nantis de prendre leur revanche sur les «parvenus» de Saint-Jean. Conscients de cet échec annoncé, les cinq copropriétaires, dont l'amitié s'était sérieusement lézardée, décidèrent - les ingrats ! - de céder Idéal pour 1,5 milliard de francs (toujours anciens !) à des investisseurs suédois. Drame national: journaux hippiques et gazettes à sensation firent leurs choux gras de cette vente, jugée plus dramatique que celle du paquebot France. Pétitions cocardières et appels aux dons furent publiés pour que le cheval reste sur notre sol.

Mais P'tit Bonhomme s'exila. Pour lui laisser le temps de s'acclimater, son lad resta un mois à ses côtés. Marcel Hernault est un gars solide qui passe pour n'avoir jamais versé une larme. Il fera le voyage du retour sans parvenir à stopper ses sanglots.

Les Suédois ont eu du nez. Ils syndiquèrent l'animal en 110 parts (170 000 francs la part, donnant droit à une saillie gratuite chaque année) et proposèrent 40 saillies supplémentaires sur le marché au prix de 50 000 francs l'une. Idéal du Gazeau fonctionnant en insémination artificielle et sur le mannequin d'où il pouvait lorgner une vraie jument dans un box, il montra autant de sémillance qu'en piste. Dès les premières années de compétition de sa production, il obtient le titre envié de meilleur étalon des 2 ans scandinaves. Idéal est mort aux Pays-Bas, tandis que deux de ses rejetons venaient narguer nos éleveurs dans le prix d'Amérique. Mort en plein orgasme, alors qu'on récoltait son sperme pour le congeler. Grâce à cette semence, un Allemand compte bien faire fructifier ses 800 000 francs déboursés en faisant naître un nouvel Idéal durant ce IIIe millénaire.

10 février 2009

Chacune son tour ............

J' ai été taguée !............. Mais comme c'est un joli prix que Fleur de Mars m'a accordé, avec plein de bonnes intentions......  et puis ça tombe bien pour meubler un peu ce blog, depuis un moment, j'applique strictement les paroles de Coluche : quand on a rien à dire, il vaut mieux fermer sa g------ Je pense aussi à vous Messieurs, mais tant pis, celui là est réservé à la gente féminine ............Vous mes copines virtuelles pour certaines d'entre vous, vraies de vraies pour les autres,  il vous faut donc accepter ce prix, le mettre sur votre blog et le décerner à 7 de vos amies blogueuses, et puisque Jackline et Oursonne libre ont déjà reçu le leur, je vais proposer à Cali, Crépusculine, Françoise, Louly, Marie Soleil, Pascaly et Rachl de jouer le jeu si elles le veulent .Je rajouterai aussi Uppsala. Pardon pour celles que je n'ai pas pu citer